Achat d’une maison ancienne : 5 pièges à éviter !

Prix au m2 plus intéressant, disponibilité immédiate du bien, meilleure localisation géographique, économies financières… acheter dans l’ancien est source d’une multitude d’avantages. On comprend pourquoi ils sont nombreux à vouloir concrétiser dans un tel projet. Mais avant de se lancer tête baissée dans l’acquisition immobilière, il reste crucial de tenir compte de certains pièges.

1 – L’achat coup de cœur

Vous venez de trouver la maison que vous estimez parfaite et vous n’aspirez à rien d’autre que de l’acheter sur-le-champ ? Ne commettez surtout pas cette erreur. Il n’y a rien de pire que de se laisser tenter par le coup de foudre au moment d’entamer un projet aussi important que l’acquisition immobilière. Beaucoup de personnes se sont fait piéger à ce jeu et le regrettent amèrement. On vous l’accorde : il est compliqué de trouver une maison qui correspond parfaitement à tous vos critères. Néanmoins, l’achat coup de cœur peut vous conduire à une mauvaise décision. Vous risquez de vous retrouver par exemple avec un bien qui en fin de compte est bien plus cher que sa valeur réelle. Il se peut aussi que vous soyez tellement envoûté que vous oubliez de vérifier correctement ses défauts et les travaux de rénovation à mener. Alors, un seul conseil : prenez tout votre temps pour ne pas avoir à regretter votre choix bien plus tard.

2 – Se contenter d’une seule visite

Acheter dans l’ancien n’est pas de tout repos. Vous devez multiplier les visites, ce qui finit par être fatiguant sans compter que cela prend du temps. Dans ces conditions, vous pourriez être tenté de ne faire qu’une seule visite. Or, il s’agit d’un autre piège dans lequel vous ne devez absolument pas tomber. Non seulement vous passerez à côté de détails importants, mais en plus, vous ne pourrez pas examiner la maison à différents moments de la journée. Il est préférable de visiter à des heures variées, par exemple le matin et le soir, pour avoir un meilleur jugement et connaître les éventuels problèmes dans le quartier, les nuisances sonores ou odorantes, etc.

3 – Négliger les contrôles techniques

La loi oblige désormais un vendeur à fournir des diagnostics immobiliers avant l’acquisition d’un bien. Ces onze diagnostics sont réalisés en fonction de la localisation géographique du bâtiment ainsi que son âge. Parmi eux figurent les diagnostics de l’état de l’électricité, des risques naturels, de l’amiante, du gaz, du plomb, de la consommation énergétique ou encore de termites. Les documents doivent être analysés avec la plus grande attention pour évaluer l’ampleur des travaux. Il est conseillé de se faire accompagner par un artisan au cours de cette démarche afin qu’il puisse mieux chiffrer la rénovation à réaliser.

4 – Oublier de faire le point sur la copropriété

Si vous décidez d’acheter en copropriété, vous devez scrupuleusement vérifier l’état de l’immeuble. Il se peut que des travaux maintes fois repoussés entraînent la dégradation du bien ou que des charges impayées impactent négativement la trésorerie. Pour avoir toutes les informations essentielles sur la copropriété, exigez les procès-verbaux des assemblées générales. Vérifier le carnet d’entretien de l’immeuble évite aussi les mauvaises surprises. Tenez également compte des charges courantes de l’immeuble ancien notamment l’entretien des espaces verts, des ascenseurs ou des parkings, car la facture peut être élevée.

5 – Ne pas faire le point sur l’évolution du quartier et du projet d’urbanisme

Obtenez des renseignements auprès de la mairie sur les travaux et les constructions qui vont être réalisés dans le quartier. Vous ne voulez certainement pas vous retrouver avec un immeuble construit juste en face de votre maison. Soyez également attentif aux nuisances potentielles dues à une rue très animée le soir ou un voisinage trop bruyant.

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